Quand l'union fait la force
Dans l’administration quotidienne de la SCHG, les sociétaires demeurent et demeureront toujours au cœur de nos préoccupations. Nous mettons ainsi tout en œuvre, au sein des organes de gestion de notre Coopérative, pour garantir leur bien-être et la continuité de nos activités.
Dans ce cadre, chaque sociétaire jouit de nombreux droits, mais, à l’image d’un copropriétaire, certains devoirs lui sont également dévolus pour garantir le bon fonctionnement de notre structure et l’harmonie dans nos cités. Nous encourageons également chacun à participer de manière active à la vie coopérative, en assistant à notre Assemblée générale annuelle afin de concourir aux prises de décision collective ou en proposant des initiatives propres à développer dans nos quartiers l’esprit coopératif.
Un siècle d'histoire
1919 – Fondation de la SCHG
Née de la volonté de résoudre les problèmes du logement de la classe ouvrière genevoise, la Société Coopérative d’Habitation Genève (SCHG) est lancée par un groupe d’ouvriers, de syndicalistes, de promoteurs et de philanthropes dont les familles Pictet et Piccard, fabricants des automobiles Pic-Pic.
1920-1927 – Cité-jardin d’Aïre
Sur le modèle des cités-jardins introduit en Angleterre et en Allemagne, un projet de 500 logements économiques dotés de jardins potagers individuels, est développé pour venir occuper 28 hectares à Aïre. Au final, un projet redimensionné à 120 maisonnettes sur quatre hectares appartenant à la SCHG voit le jour sous la houlette de l’architecte Arnold Hoechsel.
1928-1939 - Cité Vieusseux
Dessinée par Maurice Braillard, la Cité Vieusseux est le premier ensemble de Suisse romande construit selon le concept de l'habitat minimum. Elle comprend 410 logements, dont 245 d'entre eux sont destinés aux bas revenus et 165 pour les personnes âgées.
1947-1950 – Cités Villars et Franchises
Construite le long de la route de Meyrin, la Cité Villars visait à améliorer le confort de l’habitat et à offrir des logements à bon marché alors que Genève en manquait cruellement au sortir de la seconde guerre mondiale. Avec la Cité Franchises réalisée à la même époque, la SCHG compte désormais 260 logements supplémentaires.
1961-1965 – Cité Nouvel-Aïre
Dans un contexte de grave crise du logement, 58 maisonnettes de la Cité-jardin d’Aïre sont démolies pour permettre une meilleure densification du terrain. Ainsi naît la Cité Nouvel-Aïre, à la rue Camille-Martin et au chemin des Sports. Ce sont six fois plus de ménages qui peuvent être logés grâce à ce projet réalisé par les architectes Honegger Frères.
1968-1990 – Cité Nouveau-Vieusseux
La Cité Vieusseux, construite dans les années 30, devient vétuste et inadaptée . Un chantier de réhabilitation qui durera plus de 20 ans, permettra d’accueillir en 1990, plus de 600 familles au total, anciennes et nouvelles. Les nombreux équipements publics améliorent le confort des habitants, confort accru par une centrale thermique qui alimente tous les immeubles du périmètre.
1992-1995 – Cité Sports-Essor
Deuxième phase de la modernisation du Nouvel-Aïre, les immeubles construits à la rue Camille-Martin et sur la promenade Jean-Treina bénéficient de prolongements de l’habitat de qualité dont un parc public de 2'200m2, ainsi que de 52 jardins individuels. Ils viennent remplacer 38 maisonnettes de la Cité-jardin réalisée dans les années 20.
1999-2012 – Développement du parc immobilier
Des projets plus ponctuels occupent la SCHG au tournant du siècle. Celui-ci verra s’élever au cours de sa première décennie sept nouveaux immeubles pour un total de 246 logements à la Cité Vieusseux, à Onex, à Carouge et au Grand-Saconnex.
2014 – Vieusseux-Villars-Franchises : le projet du futur
Construites entre 1947 et 1990, les trois anciennes Cités historiques de la SCHG vont faire l’objet d’une restructuration complète. En jeu, la création de 550 nouveaux logements à vocation sociale et une intégration urbanistique complexe. Le projet « Papillon », lauréat du concours, sera réalisé en plusieurs étapes étalées sur 15 ans.Paroles de sociétaire
